• Un nouveau virus capable d'infester les commentaires de blogs
    Une variante du troyen « Storm Worm » insère automatiquement un lien vers un site malveillant dans les commentaires publiés sur Internet.



     

    Selon nos confrères américains de News.com , qui citent le chercheur Dmitri Alperovitch de Secure Computing, un virus aux conséquences inédites vient de faire son apparition sur le Net. En effet, les personnes contaminées verraient leurs commentaires postés en ligne (dans les blogs notamment), automatiquement affublés d'un lien vers un site Web malveillant.

     

    Ce nouveau parasite serait, en fait, une variante d'un cheval de Troie, baptisé Storm Worm. Ce dernier a sévi au mois de janvier dernier et il est à l'origine, selon certains spécialistes de la sécurité, tel Symantec, de l'une des plus importantes infections électroniques de ces derniers temps. Les victimes recevaient un mail annonçant soit une catastrophe majeure, soit la mort subite d'un chef d'Etat comme Fidel Castro, et cliquaient sur le document attaché, ce qui provoquait l'attaque de leur ordinateur.


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  • Un nouveau virus capable d'infester les commentaires de blogs
    Une variante du troyen « Storm Worm » insère automatiquement un lien vers un site malveillant dans les commentaires publiés sur Internet.



     

    Selon nos confrères américains de News.com , qui citent le chercheur Dmitri Alperovitch de Secure Computing, un virus aux conséquences inédites vient de faire son apparition sur le Net. En effet, les personnes contaminées verraient leurs commentaires postés en ligne (dans les blogs notamment), automatiquement affublés d'un lien vers un site Web malveillant.

     

    Ce nouveau parasite serait, en fait, une variante d'un cheval de Troie, baptisé Storm Worm. Ce dernier a sévi au mois de janvier dernier et il est à l'origine, selon certains spécialistes de la sécurité, tel Symantec, de l'une des plus importantes infections électroniques de ces derniers temps. Les victimes recevaient un mail annonçant soit une catastrophe majeure, soit la mort subite d'un chef d'Etat comme Fidel Castro, et cliquaient sur le document attaché, ce qui provoquait l'attaque de leur ordinateur.


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  • Un quart des PC connectés dans le monde seraient des zombies
    Selon l'un des fondateurs d'Internet, 100 à 150 millions d'ordinateurs seraient enrôlés à leur insu pour participer à des actes malveillants.




    Entre 100 et 150 millions. C'est, selon Vinton Cerf, co-inventeur du protocole Internet TCP/IP, le nombre d'ordinateurs connectés dans le monde à la Toile qui auraient été infectés par des virus (comme SoBig ou MyDoom) ou des chevaux de Troie pour être enrôlés à leur insu dans des réseaux d'ordinateurs zombies, ou botnets. Cela représenterait un quart des machines connectées au réseau mondial, dont le nombre est évalué à 600 millions.

    Ces réseaux sont constitués par des pirates - agissant au sein d'organisations criminelles -, en prenant le contrôle de PC mal protégés. Ils s'en servent ensuite, sans que les propriétaires s'en aperçoivent, pour des actes malveillants : diffuser du spam, paralyser des serveurs Web à travers des attaques par déni de service, voler des données sensibles.

    Vinton Cerf, récemment embauché par Google, a qualifié ce chiffre inquiétant de « pandémie », lors d'une table ronde sur le futur d'Internet, au Forum économique de Davos. Y participaient aussi Michael Dell, le patron de Dell, et Hamadoun Toure, secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications.

    De la prison pour un botmaster américain

    « Malgré tout, le réseau continue de fonctionner, ce qui est impressionnant. Il est résistant », a souligné Vinton Cerf, cité par BBC News. Certains intervenants de la table ronde ont mis en cause Windows, jugé trop fragile du point de vue de la sécurité, et donc responsable en partie de ces botnets. L'arrivée de Vista, jugé plus robuste, serait donc une bonne chose. Même si des copies pirates du nouvel OS, qui circulent déjà, seraient livrées avec des chevaux de Troie préinstallés, selon un des participants à la table ronde de Davos, John Markoff, rédacteur high-tech du New York Times.

    En 2005, l'éditeur Sophos estimait que le pays le plus diffuseur de spam était les Etats-Unis (35 % des pourriels) devant la Corée du Sud, la Chine et la France, en grande partie à cause des PC zombies.

    Mettre en place un botnet n'est pas sans risque pour celui qui se fait prendre. En mai dernier, un Californien de vingt ans, Jeanson James Ancheta, a été condamné à 57 mois de prison ferme, suivis de trois ans de liberté surveillée pour avoir monté, loué et exploité des botnets. Ce botmaster avait réussi à asservir près de 400 000 PC. Les ordinateurs étaient pilotés à distance grâce au protocole de chat IRC, après les avoir infectés avec un code malicieux.


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  • Conclusion : lequel choisir ?

    La réponse à cette question est loin d'être simple. Les tests nous montrent clairement que l'antivirus miracle n'existe pas. Sur le plan des performances de détection, malgré quelques écarts, il est difficile de départager franchement les produits testés. Tous détectent plus de 90% des virus utilisés dans nos tests même si certains mettent un certain temps à analyser ces fichiers. L'analyse recentrée sur les virus récents donne également des résultats assez serrés : seuls deux antivirus (Panda Titanium et AVG Free Edition) étant vraiment en retrait.

    Votre ordinateur est sécurisé
    Comment départager nos concurrents ? En y regardant de plus près, on pourrait les classer en trois catégories. On dirigerait ainsi un néophyte vers Norton Antivirus, McAfee ou Panda Titanium, des logiciels qui offrent avant tout une très grande simplicité d'utilisation. Notre préférence, dans cette catégorie, va à McAfee, le meilleur au niveau de ses performances et se sa légereté. Malheureusement, son interface truffée de publicités est irritante. C'est également le cas (dans une moindre mesure) de Norton Antivirus, qui malgré ses qualités, s'avère un cran en dessous au niveau de l'analyse et souffre d'une interface certes très travaillée et tenant l'utilisateur par la main, mais qui s'avère assez lourde au final. Quant à Panda Titanium, il est certes très simple à utiliser mais manque cruellement de certaines options comme la planification des analyses ou des mises à jour. De plus, son taux de détection sur les menaces répandues est le plus bas constaté et il est également le plus lent au démarrage.

    Pour les plus aguerris, NOD32 s'impose clairement comme l'antivirus le plus léger de ce comparatif mais son interface, même si elle n'est pas impossible à maîtriser, le place davantage comme un produit plus pointu, destiné à des utilisateurs avancés. Ses performances en analyse semblent très bonnes même si elles se sont avérées un cran en dessous de F-Secure ou Kaspersky dans nos tests, mais sa légereté est imbattable : son impact sur le démarrage de Windows est littéralement imperceptible ! Bref, un très bon produit, que nous déconseillerons tout de même aux débutants.

    Enfin, Kaspersky, PC-cillin, BitDefender et F-Secure forment un groupe « équilibré », offrant un bon compromis entre ergonomie et efficacité. Le cas de F-Secure est délicat. Son taux de détection est excellent, son interface très bien pensée mais sa lenteur assez agaçante, notamment en ce qui concerne le démarrage de Windows. PC-cillin est la bonne surprise de ce comparatif : il n'est pas parfait, notamment sur la détection de toute notre base où il s'avère assez lent, mais se classe dans le top 3 sur l'analyse « serrée ». Il ne semble pas trop lourd et son ergonomie est excellente.

    Kaspersky Antivirus 2006 est remarquable pour ses performances en détection, même s'il faut tempérer ses résultats en rappelant que notre base semble avoir été établie avec ce logiciel. La version 6 s'oriente clairement davantage vers le grand public avec une interface beaucoup plus abordable, bien qu'un peu lourde. BitDefender nous semble plus léger mais semble offrir des performances d'analyse légèrement inférieures. Son interface est également d'une grande qualité, à la fois sobre et ergonomique, sans doute encore plus que celle de Kaspersky. Ces deux derniers nous semblent être les meilleurs choix, non pas parce qu'ils écrasent leurs concurrents ou rendront votre PC invulnérables, mais parce qu'ils nous paraissent être les logiciels susceptibles de satisfaire le public le plus large, débutants comme utilisateurs confirmés. Ils ne sont pas non plus les plus légers mais semblent moins « intrusifs » à l'utilisation qu'un Norton Antivirus.

    Enfin, les gratuits sont un cas à part. Si Avast et Antivir n'ont pas à rougir face à leurs concurrents payants, il leur manque quelques fonctionnalités clé (l'analyse des mails pour Antivir) quand ils ne présentent pas d'absurdes limitations (l'interface réduite d'Avast). AVG est en retrait : son interface est datée et parfois aberrante et ses performances inférieures à ses deux concurrents. Quitte à choisir un antivirus gratuit, Avast nous semble le choix le plus pertinent : ses fonctionnalités sont complètes et son efficacité est au rendez vous.

    Quoiqu'il en soit, ne croyez pas ceux qui vous diront qu'ils n'utilisent aucun antivirus et n'ont jamais rencontré le moindre problème. Surfer sans protection est devenu un jeu très dangereux et seuls de bons logiciels de sécurité alliés aux principes énoncés en introduction vous permettront de profiter pleinement de votre PC sans crainte.



  • Kaspersky Antivirus 6.0 : le grand lifting

    Logiciel  Kaspersky Antivirus 6.0
    Kaspersky traine depuis longtemps une réputation d'antivirus sérieux, robuste et, par conséquent, un peu complexe ou abrupt pour un utilisateur lambda, notamment en raison d'une interface à la rigueur pas forcément très accueillante. La version 6.0 tente d'améliorer les choses de ce point de vue, en plus d'apporter quelques nouvelles fonctionnalités : analyse heuristique de virus pas encore répertoriés, détection des spywares ou encore analyse de virus à la volée sur le trafic internet et mail.

    L'interface a profité d'un « lifting » intégral qui lui réussit plutôt bien : sur un plan cosmétique, les couleurs et les formes sont moins « militaires » et les icônes sont sobres et agréables. La disposition des options a également été complètement revue : les onglets de la version 5 ont laissé place à une disposition plus cohérente et abordable, proposant une série de panneaux latéraux « dépliables » à la manière de Windows XP.

    Article antivirus : Kaspersky 5
    Kaspersky 6.0


    Le panneau Protection regroupe ainsi tous les paramètres de protection en temps réel de l'ordinateur. Pour chaque type de protection, la partie droite de la fenêtre affiche les paramètres en vigueur actuellement et les derniers statistiques d'analyse. Le panneau Analyse permet de lancer un scan sur divers emplacements de votre ordinateur. Le panneau Services donne quant à lui accès aux mises à jour de la base du logiciel, aux rapports, à la création du disque de secours et à l'assistance technique.

    Kaspersky 6 : module protection
    Kaspersky 6.0 : module analyse
    Kaspersky 6 : module services


    Les actions à entreprendre durant une analyse manuelle ou la détection d'un fichier infecté peuvent être paramétrées simplement depuis les options de configuration : vous pouvez ainsi demander confirmation, ou effectuer automatiquement une action (réparation et suppression le cas échéant). Les analyses peuvent également être planifiées en jours, en semaines ou encore en heures, mais l'option n'est pas clairement visible : il faut cocher une case des options de configuration pour y accéder. Un lien direct depuis l'interface aurait été préférable.

    Kaspersky 6 : configuration


    Le logiciel met automatiquement ses bases à jour au démarrage de l'ordinateur et ce quotidiennement. Il est également possible de programmer la fréquence de ces mises à jour manuellement. La fréquence peut s'exprimer en jours, en heures ou même en minutes. En plus de la protection fondée sur la base antivirus de Kaspersky, l'antivirus propose un mode de protection proactive qui permet d'analyser les comportements suspects de l'ordinateur, notamment lors de l'utilisation de macros Office, et ainsi de détecter d'éventuels virus encore inconnus.

    Kaspersky 6 : mises à jour


    Kaspersky Antivirus ne peut pas démarrer directement depuis le CD. Il est possible de créer un CD de démarrage si l'ordinateur ne peut plus démarrer Windows mais celui ci nécessite impérativement Windows XP Service Pack 2.

    Les tests

    Détection manuelle de virus

    Kaspersky détecte la totalité des virus de la base (13621 virus) en 6 minutes et 51 secondes (analyse de la partition dédiée contenant les virus). Sur l'analyse recentrée sur 156 virus répandus, il bloque étrangement sur un ver (zafi.a) et réalise l'analyse du poste de travail en 5 minutes.

    Lors de l'infection par les vers Netsky.q et Zafi.b, il supprime l'ensemble des fichiers.

    Détection de virus à la volée

    Le logiciel détecte les fichiers infectés dès l'ouverture d'un dossier les contenant. Il analyse sans problème une archive contenant plusieurs virus, une archive infectée dans une archive et une archive renommée.

    Kaspersky détecte l'envoi d'un ver en pièce jointe et inséré dans le code source du mail, à l'envoi et à la réception.

    Impact sur les performances

    Le logiciel fait démarrer Windows en 26 secondes (contre 22 secondes sans antivirus). La compression d'une archive de 250 Mo se fait en 54 secondes (51 sans antivirus).

    Notre avis :

    Kaspersky Antivirus 6,0 confirme le bien que l'on pensait déjà de lui et semble s'ouvrir vers un public plus large avec cette version plus agréable à utiliser. L'interface est pratique et agréable à l'oeil et le moteur derrière cette façade est toujours d'une grande efficacité. On regrettera néanmoins que cette nouvelle approche s'accompagne d'une certaine impression de lourdeur.


    Kaspersky Antivirus 6.0
    Antivirus
    -< LES PLUS
    Excellent moteur de détection
    Interface agréable
    Mises à jour automatiques et fréquentes
    -< LES MOINS
    Alourdit un peu les performances
    CD de démarrage à créer manuellement
    Efficacité
    Ergonomie
    Performances





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